Je vais commencer par me présenter et vous souhaiter la bienvenue au blogue! Je suis Sonya, étudiante de 2e année en marketing ici à Telfer. Je fais du bénévolat en tant qu’ambassadrice du Centre des carrières, je suis directrice des activités de liaison, marketing au sein du Réseau de femmes en gestion (WMN), une nouvelle initiative étudiante à Telfer, et je travaille chez seoplus+, une agence de marketing numérique.

Maintenant que nous en avons fini avec ces formalités, parlons de ce qui m’a amenée où j’en suis. Mon tout premier emploi a été chez McDonald’s et j’y ai travaillé près de deux ans. Je n’avais pas jeté mon dévolu sur cet emploi. Je voulais plutôt travailler à Lush, ou H&M ou dans une boutique qui refléterait réellement mes intérêts. Pourtant, ces boutiques ne voulaient pas embaucher une étudiante du secondaire sans aucune expérience. Bon nombre de mes amis travaillaient au McDonald’s situé l’autre côté de la rue de notre école à Guelph, et je voulais commencer à travailler pour économiser en vue de mes études (quoique, soyons francs, mes premières payes ont plutôt été dépensées en gâteaux et sur des choses que ma mère ne me laissait pas avoir).

Alors, j’ai posé ma candidature et j’ai obtenu l’emploi juste avant ma fête de 17 ans. J’y ai travaillé pendant le reste de mes études secondaires, j’ai économisé assez d’argent pour payer la totalité des frais de scolarité de ma première année et j’ai rencontré des gens formidables. J’ai même travaillé chez McDonald’s ici à Ottawa (pas sur la rue Rideau, ne vous en faites pas), ce qui m’a aidée à payer le loyer pendant ma première année puisque j’habitais hors campus. J’y ai même travaillé l’été après ma première année d’université parce que je n’arrivais pas à trouver un emploi dans « mon domaine » dans ma ville natale, et c’est ainsi que j’ai gagné assez d’argent pour payer les frais de ma deuxième année.

Tout compte fait, une expérience formidable, non? Mais qu’en pensent les employeurs et quel lien y a-t-il avec votre domaine d’étude? Nous sommes si nombreux à avoir occupé des emplois dans l’industrie de la restauration rapide, de la vente au détail ou en usine. Eh bien, j’ai j’excellentes nouvelles pour vous! Les employeurs AIMENT voir votre emploi chez McDonald’s sur votre CV. Vous pouvez non seulement faire valoir toutes vos compétences transférables en entrevue (communication et travail d’équipe), mais les employeurs connaissent aussi la rigueur du programme de formation, les objectifs de vente stricts, les périodes de pointe stressantes et les nombreux clients impolis avec qui il faut composer.

Par ailleurs, la plupart des employeurs ont fait leurs débuts là aussi. Savez-vous qui d’autre a commencé sa carrière chez McDonald’s? Jeff Bezos, le PDG de Amazon, et sa fortune est évaluée à 115,7 milliards de dollars américains en date de 2018. Si vous aimez la musique, des vedettes comme P!NK et Shania Twain ont aussi travaillé pour cette compagnie. Nous devons tous commencer quelque part, et la restauration ou la vente au détail N’EST PAS un mauvais début! Comme mentionné plus tôt, vous apprenez tellement de choses que vous pourrez utiliser dans n’importe quel emploi – comment travailler dans une équipe de plus de 5 personnes à chaque quart de travail, comment composer avec un client furieux (une question d’entrevue très populaire) et comment travailler sous pression et faire preuve de leadership.

Quand j’ai décroché un emploi à la Banque TD au cours de ma première année d’université, la seule expérience de travail « réelle » sur mon CV était mon emploi chez McDonald’s. J’y ai puisé toutes les réponses à mon entrevue à partir de situations absurdes que j’avais vécues. Voici un exemple amusant : pendant la semaine du café gratuit au printemps, une femme est venue chercher son petit café gratuit et est partie. Elle est revenue 10 minutes plus tard en disant que son café était froid. Nous étions si occupés, nous lui en avons donné un autre. Elle est revenue, en se plaignant encore de la même chose. Le restaurant était plein et nous peinions à suffire à la demande, alors notre café était constamment frais. Le problème était qu’elle allait dehors, où il faisait -20 degrés sous la neige, et elle attendait que son café soit moins chaud pour le boire. Alors son café devenait froid en raison de la température ambiante, mais bien sûr, c’était notre faute. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

Une dernière chose qu’on apprend dans la restauration rapide est la compassion. Je comprends maintenant pourquoi je dois parfois attendre plus longtemps pour ma commande pendant l’heure du dîner, et je ne serai jamais la personne impolie qui blâme la caissière pour la lenteur du restaurant. Travailler dans un restaurant ou un magasin vous donne tellement plus de respect pour ce qui se passe en arrière-plan. Souvent, des choses arrivent qui sont tout simplement hors de votre contrôle, comme le grill qui s’éteint, le logiciel de la caisse qui cesse de fonctionner ou une rupture de stock en raison d’un achalandage soudain non prévu.

En conclusion, il n’y a pas de mauvais emploi. N’ayez pas honte de dire aux gens où vous avez travaillé ou de l’inclure sur votre CV. Vous en apprenez tellement dans votre premier emploi et vous pouvez utiliser ces compétences tout au long de votre cheminement de carrière!