Silvia Bonaccio

Je suis honorée d'être la gagnante du Prix Patricia Ann O'Rourke pour l'excellence du service à l'École de gestion Telfer. Honorée pour deux raisons. La première se rapporte au fait que je suis un membre de la faculté. Le fait qu'un professeur reçoive le prix montre que le service est la responsabilité de chacun, et pas seulement celle du personnel administratif ou des cadres supérieurs. Chacun de nous à l'École de gestion Telfer – tous les postes, à tous les échelons – apporte une contribution importante qui va au-­delà de sa description de poste officielle ou de l'exécution de ses fonctions.

J'ai tenté de suivre mes propres conseils. Pendant plusieurs années, j'ai travaillé en vue de mettre au point le programme de doctorat de notre école. Cette dernière année a été particulièrement chargée. À mesure que nous redoublons d'efforts pour lancer le programme cet automne, nous prenons des mesures pour nous assurer que chacun au sein de l'école est non seulement préparé pour accueillir les nouveaux étudiants au doctorat, mais comprend également ce que cela signifie d'être une institution octroyant des doctorats. Le programme est le changement le plus important à notre école au cours des dix dernières années. Cette initiative nous fait passer dans un nouveau groupe de pairs institutionnels : les écoles octroyant des doctorats constituent un groupe privilégié. Le fait d'avoir des étudiants au doctorat à l'École de gestion Telfer signifie également que nos programmes de recherche deviendront beaucoup plus vigoureux. Cela signifie que j'ai une énorme responsabilité en tant que directrice du programme de m'assurer que ces étudiants peuvent s'engager sérieusement auprès de ce que le doyen Julien appelle notre communauté Telfer tout entière. J'ai hâte de relever le défi. Pour moi, l'engagement est un travail assidu combiné à ma passion pour ce que je fais. C'est également un signe que je fais bien mon travail.

La deuxième raison pour laquelle je suis honorée de gagner le prix est qu'il porte le nom de Pat O'Rourke. J'ai eu la grande chance de travailler à ses côtés pendant de nombreuses années. Pat est un mentor et une collègue, et j'ai le privilège de pouvoir dire qu'elle est mon amie. Elle est également une personne que j'appelle le citoyen organisationnel idéal. Ce terme provient de ma propre formation en comportement organisationnel et en psychologie du travail. Il décrit une personne qui incarne des comportements qui permettent à une organisation de fonctionner correctement. Il s'agit surtout d'une personne qui s'est engagée à dépasser les exigences relatives à l'exécution de ses tâches et à son emploi officiel – comme dans le cas de Pat – en vue de créer des possibilités d'apprentissage et de carrière riches et gratifiantes pour les étudiants et les membres de la faculté. Pat avait cette caractéristique à revendre. Elle a établi des normes élevées pour elle­même sur lesquelles je veux toujours m'accorder. Je veux être un véritable citoyen organisationnel. Chaque jour. Chaque année. C'est mon objectif, et je pense que cela devrait être un objectif pour chacun de nous à l'École de gestion Telfer.