Une approche stratégique à la recherche et à l'innovation
Le vice-doyen (recherche), Wojtek Michalowski, entend transformer l’École de gestion Telfer en chef de file de la recherche en misant sur ses atouts. Voici comment l’École y parviendra.
Wojtek Michalowski
RAPPORT ANNUEL DE RECHERCHE 2016-17
Grâce à l’embauche de talents et à des investissements, nous mettons actuellement sur pied un groupe de recherche de classe mondiale dans le domaine de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Par exemple, Mark Freel, vice-doyen (développement de carrière), Peter Jaskiewiez, titulaire d’une chaire de recherche universitaire, et Ajax Persaud, coordonnateur de section, assurent un leadership scolaire au groupe, soutenu par un solide financement extérieur.
Mon objectif est de rapprocher la santé et l’innovation. En plus de disposer de solides compétences en recherche novatrice et en recherche sur l’entrepreneuriat, nous possédons une grande expertise de recherche dans les domaines de l’informatique de la santé, de l’analyse des soins de santé et des ressources humaines en soins de santé, entre autres. Si nous réussissons à fusionner ces disciplines, je pense que nous réussirons à développer un créneau unique, non seulement au Canada, mais dans le monde entier. Nous avons la capacité intellectuelle nécessaire pour démontrer comment mettre le sens des affaires au profit de la gestion des systèmes de santé.
Nous avons, par exemple, mis sur pied le Carrefour pour la transformation des systèmes de santé Telfer, qui sert de pont entre le corps professoral de l’École de gestion Telfer et les médecins de la région de la capitale nationale. Les médecins, en tant qu’entrepreneurs (quoiqu’inexpérimentés), pourraient grandement bénéficier de notre expertise en entrepreneuriat et en gestion des systèmes de santé.
Il est essentiel que nous investissions dans la recherche novatrice. L’École de gestion Telfer est bien positionnée dans l’écosystème d’entreprises à Ottawa pour être vue comme un leader d’opinion qui façonnera les discussions sur l’évolution du milieu des affaires. À proximité se trouvent des représentants de l’industrie de pointe et de l’industrie des soins de santé ainsi que les bureaux du gouvernement fédéral – l’ensemble des ingrédients externes nécessaires à notre réussite. À l’interne, nous avons des professeurs enthousiastes qui mènent des recherches novatrices et qui sont des chefs de file dans leur domaine respectif. Et enfin, la haute direction de l’École et de l’Université apprécie pleinement l’importance de la recherche novatrice.
Je m’inspire de toutes ces relations pour ma propre recherche, où je tire parti des technologies de l’information, de l’analytique et de l’intelligence artificielle pour concevoir une thérapie centrée sur le patient pour les soi-disant « patients complexes ». Par exemple, les personnes atteintes de fibrillation auriculaire qui souffrent d’autres problèmes de santé prennent de multiples médicaments qui peuvent interagir négativement. Nous avons recours à la modélisation informatique pour atténuer toutes les interactions défavorables possibles et en arriver à des solutions. Nous évaluons également le comportement des patients et suggérons des interventions qui les aideront à respecter les conseils du médecin.
Lorsque nous parlons de recherche novatrice, il est important de mentionner nos collègues qui élaborent des modèles analytiques novateurs dans le but d’aider Postes Canada, le Service de police d’Ottawa ainsi que les hôpitaux et les établissements de soins de longue durée, entre autres, à gérer leurs activités.
Notre recherche est motivée par la pertinence des enjeux importants auxquels notre société est confrontée à l’heure actuelle, tout en regardant vers l’avenir et en évaluant les solutions dont nous aurons besoin dans 10 ou 15 ans.
Le groupe de chercheurs de l’École de gestion Telfer est tourné vers l’avenir et s’emploie à rivaliser avec les meilleurs au monde.
